
© Inès Karma
Le duo Droges tire sur tout ce qui bouge : diagonale du vide, masculinisme toxique, téléréalité, SUV ou VSS. Ils convoquent les désordres du monde avec des textes bruts dans la pure tradition punk, soutenus par une musique électronique à mi-chemin entre la new wave de Taxi Girl et la techno effrénée de Casual Gabberz. Une sorte de Bérurier Noir 2.0 doublé de l’humour acide de Sexi Sushi. Leurs chansons sont des hymnes qui reflètent les aspirations à un changement sociétal des nouvelles générations, un appel à l’action, une satire au vitriol du vieux monde portée par deux âmes engagés et solidaires.

© Martin Sanderre
Les Clopes
Le groupe le plus déprimé de France revient au Kubb pour nous faire chanter en chœur leur tube interplanétaire Les Après-midi à Évreux !
Les Clopes sont le chemin le plus court entre un Twix et un Lexomil et sont à Alain Chabat ce que New Order est à Napalm Death. Et pourtant, le collectif dadaïste qui parodie la new wave sous le sobriquet « troll wave » est à prendre plus au sérieux qu’il n’y parait. Derrière le énième degré se cachent des mélodies imparables, des textes qui sont en train de rester dans la mémoire collective (qui ne connaît pas leur tee-shirt « Je fume des clopes dans un blockhaus noir parce que je suis déprimé » ?) et une bande de joyeux musiciens de haut vol qui font de chaque concerts un moment unique.